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Les yeux dans le vide et l'humeur incandescente

Le temps qui court
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Mercredi (14/06/06)
Oser le pire et se contredire

A trois on saute. Et on ne se rattrape pas.

T'aurais dû t'enfuir dans mes bras parce que moi maintenant, j'ai le coeur qui bat la chamade et tout ce qui va avec.  Alors l'horizon prendra ses repères dans le soleil, le ciel perdra son courant d'air. Et j'aurai les yeux fixés sur mes pensées grises. Mais d'un gris qui tire vers le noir. T'es content? Désert. Mon coeur n'a plus rien à pleurer, plus rien à rire, plus rien à frissonner, et je m' sens seule. Les souvenirs ne me rattrapent même pas.  Les dessins sont griffonnés depuis longtemps et le reste perd sont temps dans le noir.

Ecrit par en-osmose, a 00:54 dans la rubrique Actualités.
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Vendredi (26/05/06)
Elle voit trop de Princes qui sont de passage

Et puis en remontant son pull qui lui tombait sur l'épaule, elle s'est levée du banc marron. Ils ont traversé la grande rue et se sont accommodés dans le café juste en face. Ils ont un peu parlé de tout, surtout de rien. Ils se sont souris et ont ri à leur blague. Elle jouait avec la paille noire, elle l'a portait à sa bouche, la coinçant dans ses dents. Presque sensuellement. Pour qu’il l’a dévisage comme elle le voulait au fond. Comme pour se retenir de. Ils se sont regardés longtemps sans parler. Ce n'était qu'en fait quelques minutes. Mais ça semblait l'éternité dans leurs yeux. Il a jeté de la monnaie sur la table ronde, elle a récupéré son sac sur la banquette en mousse, et a devancé la vie. Il l'a suivi. Comme si. Ils marchaient calmement, assez vite pour savoir où ils iraient sans même se parler. Il a caressé ses cheveux longs et a laissé sa main derrière sa nuque au pas incertain des gestes qui se préparent et se retiennent presque. Devant l'immeuble, il a tapé un code machinalement. Elle a regardé discrètement au cas où [pour une prochaine fois]. 54OL89. Brusquement elle a voulu retenir sa main en bas des escaliers. Il s'est retourné surpris et puis sa peitte voix stridente à résonné sur la rambarde. "Non rien". Elle a baissé la tête, il s'est retourné. Et encore retourné pour lui attraper la bouche, les mains derrière le cou. Comme pour qu'elle reste tout contre lui. Avec cette force qui suggère l'envie et la suscite surtout. Elle s'est agrippée à son dos. Comme le caprice de l'arracher à sa peau. Ils ont monté les trois étages à la renverse. Elle a passé la main dans ses cheveux qui se bataillaient déjà un peu pendant qu'il tournait la clé dans la serrure. Il l'a claqué délicatement contre la porte lourde et l'a embrassé violemment. Elle passait ses mains dans son dos. Il a déboutonné doucement son chemisier pastel. Il y avait ce balancement entre ces gestes souples, et ses baisers, son envie presque animale. Elle a passé ses mains froides contre sa peau, elle lui a retiré son tee-shirt. Ils ont tiré le rideau bleu de la chambre et se sont oubliés un peu dans le vide. Il a descendu sa main contre sa poitrine menue. Elle n'osait pas. Elle avait peut-être peur. Ou bien elle pensait sûrement à l'autre qu'elle aurait voulu bafouer à ce moment-là. Il lui a fait l'amour. Plusieurs fois dans la nuit. Sans qu'elle ne sente le manque de l'autre. Elle s'est dispersée dans le noir. Elle avait les larmes aux yeux et la voix légère. Il lui disait des mots rassurant sur l'épaule. Il faisait attention à elle. Sans rien réclamer. Elle s'est levée, s'est rhabillée. Il l'a regardé partir dans une extrême douceur. Elle a claqué la porte. La tête contre l'oreiller, il sentait son odeur dans les draps. Et puis il s'est levé brutalement, il l'a rattrapé. Il l'a juste embrassé doucement sur le front. Elle a tourné le dos le sourire au bord des lèvres.

Ecrit par Camille, a 23:57 dans la rubrique Actualités.
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Samedi (06/05/06)
Crisser comme l'existé

Et tourner, comme jamais personne ne le fera. Les cheveux éclaircit par le soleil du Printemps. Et tourner les pieds nus dans l'herbe fraîche. Et tourner sans jamais croire à la réalité. Se laisser aller à qui fera le tour du monde. Chercher un ailleurs du bout des doigts sans jamais oser effleurer le ciel. Et souffrir du bord des lèvres. Pas même prévenir le tourbillon. Et tomber le coeur à l’arraché. Souffler la poussière. Et courir dans le ciel. Tourner dans le soleil.

Se brûler les ailes.

Ecrit par en-osmose, a 12:30 dans la rubrique Actualités.
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Mercredi (19/04/06)
Planète imaginaire

J’aime bien aujourd’hui. Parce que le soleil n’est pas trop indigne pour brûler la peau. Aussi parce qu’on ne me demandera pas ce que je fais là. J’aime bien m’asseoir dans l’herbe quand le soleil ne fait pas trop plisser les yeux.

Juste passer par ici, sur la pointe des pieds, du bout des doigts. Et peut-être même en fermant les yeux. Et je souffle. Doucement sur vous.

Ecrit par en-osmose, a 16:18 dans la rubrique Actualités.
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